Cette action prend la forme de groupes de parole et vise notamment à prévenir les situations de rupture éducative, à accompagner et à soutenir les familles dans leur fonction parentale. Elle se positionne en réponse aux préoccupations des acteurs éducatifs de terrain qui constatent de manière de plus en plus flagrante une dégradation des relations entre les familles des enfants scolarisés et les professionnels. Ces moments créent des espaces, des entre-deux, dans lesquels chacun prend du temps pour se découvrir soi-même avec d’autres. Ils permettent d’accéder par la parole à un sens symbolique.

La scolarisation de l’enfant de 2 ans peut être envisagée par les familles comme la solution d'un mode d'accueil accessible, tant financièrement que géographiquement, voire rassurant dans la mesure où il est institutionnalisé et contrôlé. Cette action vise à accompagner parents, enfants et personnels éducatifs dans cette démarche.

Ce projet s’adresse à un public scolarisé en école primaire. L’ampleur du « phénomène de la violence » semble moins liée dans les représentations à l’école primaire contrairement aux établissements du secondaire. Pour autant, on ne peut faire l’économie d’une réalité de terrain où les acteurs, que constitue l’ensemble des adultes gravitant autour des enfants, se font l’écho d’un climat ambiant révélateur de violences et/ou d’agressivité.

Dans le cadre de groupes de parole, le projet vise à sensibiliser les femmes aux questions relatives à la vie affective, à la sexualité et à la prévention des risques, afin qu’elles deviennent actrices et relais de prévention.

Ce projet propose aux femmes qui y participent de mieux se connaître et de découvrir les lieux de ressources associatifs ou institutionnels où elles peuvent trouver les informations et les outils dont elles ont besoin, et, par la suite, pouvoir les transmettre à d’autres femmes rencontrant les mêmes difficultés.

Les rencontres-débat et ateliers thématiques sont réalisés en direction des parents, à la demande des différentes structures telles que des établissements scolaires primaires et secondaires, des centres sociaux, des associations socioculturelles, des crèches... Si les rencontres permettent aux parents qui le souhaitent d’approfondir un sujet particulier ayant trait à la question de la parentalité, il n’en reste pas moins vrai qu’elles constituent pour certains un temps permettant d’expérimenter la parole en groupe.

Cette action vise les professionnels ayant la volonté de mettre les familles au centre de son fonctionnement. L’animatrice prépare et organise des rencontres thématiques qui nourrissent la réflexion et les pratiques ciblées dans l’accompagnement à la parentalité. La dynamique de ce travail permet l’émergence et l’envie de s’engager dans un travail commun et de rendre visible ce réseau au plus grand nombre de partenaires.